Qu’est ce que la rectocolite hémorragique?

La rectocolite hémorragique (RCH), aussi appelée colite ulcéreuse est une MICI (maladie inflammatoire chronique de l’intestin) qui affecte le côlon et le rectum. Elle fait partie de ce que l’on appelle les maladies auto-immunes. Le système immunitaire est complètement déréglé et il attaque les cellules de l’organisme, ce qui mène à une inflammation et une destruction des tissus.

On distingue trois formes de rectocolite :

• La rectite (forme légère) : l’inflammation est localisée au niveau du rectum.
• La colite gauche (forme modérée) : elle s’étend jusqu’à la partie gauche du côlon.
• La pancolite (forme sévère) : elle s’étend sur l’ensemble du côlon.

Symptômes

La maladie évolue sous forme de poussés inflammatoires, alternant avec des périodes de rémission. Pendant une poussée, la RCH se manifeste par l’émission de selles sanglantes accompagnées de mucus (glaires), des douleurs abdominales, et un état de fatigue générale.

On compte environ 80,000 cas de RCH en France et entre 6,000 et 66,000 nouveaux cas en Europe.

Diagnostic

C’est la coloscopie qui permet de vérifier directement la paroi du rectum et du côlon. C’est un examen qui s’effectue en anesthésie générale avec une préparation du côlon réalisée par voie orale.

Traitements

Il existe différents traitements selon le niveau de gravité de la maladie. Les MICI peuvent exiger l’immunosuppression pour contrôler les symptômes, tels que l’azathioprine, le méthotrexate ou la mercaptopurine, voire une forme de mésalazine.

Le traitement comporte plusieurs thérapeutiques (Source www.hepatoweb.com) :

• Les dérivés salicylés : Pentasa ®, Rowasa ® et Fivasa ®
• Les corticoïdes à action systémique : Prednisone (Cortancyl ®), Prednisolone (Hydrocortancyl ®, Solupred ®), Méthylprednisolone (Médrol ®, Solu-Médrol ®)
• Les immunosuppresseurs : L’azathioprine (Imurel ®) et la 6-mercaptopurine (Purinethol ®) et plus récemment les Anti-TNF : l’infliximab (Rémicade ®).

Complications

Des complications peuvent survenir au cours de la maladie : une poussée grave par son intensité imposant l’hospitalisation, l’arrêt de l’alimentation et un traitement par perfusion pendant quelques jours. La complication la plus redoutée est le cancer du côlon.

Lorsque l’on voit comment peut évoluer la maladie, il y a de quoi avoir peur. C’est pourquoi je me suis dit qu’il fallait absolument que je trouve une solution. C’est ainsi qu’après de nombreuses lectures, recherches, essais, j’ai enfin trouvé ce que mon corps avait besoin. Aujourd’hui je suis libre de tout traitement et je suis en pleine santé.